Haval F7 : notre essai

Alors, on parle du Haval F7, modèle TWO THOUSAND AND TWENTY-TWO. On commence par un sujet qui fâche un peu : son assemblage chinois. C’est un point important pour beaucoup d’acheteurs, et on comprend pourquoi. Il y a des préjugés, des craintes concernant la qualité, la fiabilité des véhicules produits en Chine. On a donc passé ce SUV au peigne fin, on a inspecté chaque jointure, chaque panneau de carrosserie, on a cherché les défauts potentiels. On a roulé sur des routes variées, des autoroutes impeccables aux chemins plus accidentés, pour vraiment mettre à l’épreuve la robustesse de l’assemblage. Et franchement, on a été surpris. On ne peut pas nier qu’il y a eu des progrès considérables dans l’industrie automobile chinoise ces dernières années. Bien sûr, il y a toujours des détails à améliorer, des finitions qui pourraient être plus soignées, mais globalement, l’assemblage du Haval F7 TWO THOUSAND AND TWENTY-TWO s’est révélé solide et bien pensé. On a été agréablement surpris par la qualité des matériaux utilisés, même si, comme on le verra plus tard, certains choix d’équipement de base pourraient être discutés. Mais pour l’assemblage en lui-même, on peut dire qu’il tient la route, et qu’il ne devrait pas vous causer de soucis majeurs.

Passons maintenant à l’intérieur. On a parlé de l’assemblage, mais qu’en est-il de l’équipement de base ? Eh bien, c’est là que les choses deviennent un peu plus complexes. Le Haval F7 TWO THOUSAND AND TWENTY-TWO n’est pas le SUV le plus généreusement équipé de sa catégorie. Certaines fonctionnalités que l’on trouve en standard sur des concurrents directs sont ici proposées en option, voire absentes. On a constaté un certain manque de raffinement dans certains détails, des plastiques durs à certains endroits, une ergonomie qui pourrait être optimisée. Ce n’est pas catastrophique, loin de là, mais on s’attendait à un peu plus de luxe, surtout à ce prix. On a ressenti une certaine sensation de «juste suffisant» plutôt que de «haut de gamme». Il faut être honnête, certains détails, comme la qualité du système audio ou la finesse des matériaux utilisés sur le tableau de bord, laissent à désirer. On a passé du temps à manipuler les commandes, à tester les différents réglages, et on a pu identifier quelques points faibles en termes d’ergonomie et de finition. C’est un point à prendre en compte si vous recherchez un SUV avec un intérieur particulièrement soigné et luxueux.

Enfin, parlons du coffre. Un élément crucial pour beaucoup de familles. Le Haval F7 TWO THOUSAND AND TWENTY-TWO offre un volume de coffre correct, suffisant pour les besoins d’une famille moyenne. On a testé sa capacité en chargeant différents types d’objets, des valises aux courses hebdomadaires, et on a pu constater qu’il est assez spacieux. L’accès au coffre est facile, et la forme régulière du compartiment facilite le rangement. Cependant, on a remarqué que l’ouverture du coffre n’est pas des plus larges, ce qui peut rendre le chargement d’objets encombrants un peu plus difficile. De plus, l’absence de certains rangements supplémentaires dans le coffre, comme des crochets ou des filets, est un peu dommage. Globalement, le coffre du Haval F7 TWO THOUSAND AND TWENTY-TWO est fonctionnel et pratique, mais il ne brille pas par son ingéniosité ou son exceptionnelle capacité. Il fait le job, mais sans plus.

Alors, on attaque directement avec l’essai routier du Haval F7 MODEL YEAR TWO THOUSAND AND TWENTY-TWO ! On a passé plusieurs jours au volant de ce SUV, et croyez-moi, on a vraiment poussé la machine dans ses retranchements, aussi bien sur route qu’en dehors des sentiers battus.

Commençons par la conduite sur route. Globalement, le Haval F7 se montre agréable à conduire au quotidien. La direction est assez précise, le moteur, bien qu’il ne soit pas une bête de course, offre une puissance suffisante pour les trajets urbains et autoroutiers. On a apprécié le confort de suspension, qui absorbe plutôt bien les imperfections de la route, même sur les portions les plus dégradées. Cependant, à haute vitesse, on a senti une légère tendance au roulis, ce qui peut surprendre certains conducteurs. La boîte automatique, quant à elle, fonctionne de manière assez fluide, même si on a parfois constaté quelques hésitations lors des dépassements. L’insonorisation est correcte, sans être exceptionnelle. On entend un peu le bruit du moteur et du vent à vitesse élevée, mais rien de rédhibitoire. On a également testé le système de freinage, qui s’est montré efficace et progressif. En résumé, la conduite sur route est confortable et assez agréable, même si quelques petits défauts sont perceptibles.

Passons maintenant à la conduite hors route. Là, le Haval F7 révèle une certaine aptitude, grâce à sa garde au sol relativement importante. On a pu s’aventurer sur des chemins de terre et des pistes légèrement accidentées sans trop de difficultés. Le système de traction intégrale s’est montré efficace, permettant de franchir certains obstacles sans encombre. Cependant, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Ce n’est pas un véhicule tout-terrain extrême, et il est préférable de rester sur des chemins praticables. On a tout de même apprécié sa capacité à sortir des sentiers battus, ce qui est un plus indéniable pour un SUV de ce segment. La garde au sol est un atout majeur dans ce domaine, mais attention aux angles d’attaque et de fuite qui restent assez limités.

Maintenant, parlons des principaux concurrents du Haval F7. On pense notamment au Hyundai Tucson, au Kia Sportage, au Nissan X-Trail, et au Peugeot 3008. Ces modèles se situent dans la même catégorie de prix et offrent des prestations similaires. Le Haval F7 se différencie par son design, son équipement technologique, et son prix, souvent plus compétitif. Cependant, il est important de comparer attentivement les caractéristiques de chacun de ces modèles avant de faire son choix. Chaque véhicule possède ses forces et ses faiblesses, et le meilleur choix dépendra des besoins et des priorités de chaque conducteur.

Enfin, abordons les inconvénients du Haval F7. Comme mentionné précédemment, le roulis à haute vitesse est un point à améliorer. On a également constaté quelques petits défauts de finition, notamment au niveau de certains plastiques intérieurs. Le système d’infodivertissement, bien qu’équipé d’un écran tactile assez grand, n’est pas toujours très intuitif. La navigation GPS, par exemple, n’est pas des plus performantes. Et enfin, le réseau de concessionnaires Haval reste encore assez limité en France, ce qui peut poser problème en cas de besoin de réparation ou d’entretien. Ces points négatifs restent mineurs, mais il est important d’en être conscient avant d’envisager l’achat d’un Haval F7.












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