Alors, on attaque directement avec l’extérieur du Haval F7. On a beaucoup aimé son look, assez moderne et dynamique, je trouve. La ligne générale est assez réussie, elle a un certain charisme, surtout de profil. Par contre, l’avant… on est plus mitigé. La calandre, même si elle est imposante, on trouve qu’elle manque un peu d’originalité, elle ressemble un peu à d’autres modèles sur le marché. Et puis, les phares… on aurait aimé un peu plus de finesse, ils sont un peu massifs à notre goût. La qualité des matériaux, c’est là qu’on a été un peu surpris. Pour un SUV de ce prix, on s’attendait à mieux. Certaines pièces plastiques, surtout au niveau des poignées de portes, semblent un peu fragiles. On verra à la longue, mais pour l’instant, on n’est pas totalement convaincu. La peinture, par contre, elle a l’air plutôt résistante, on a pas eu de soucis particuliers après plusieurs mois d’utilisation. Et puis, les jantes… magnifiques ! On a opté pour la finition supérieure, et franchement, elles apportent vraiment une touche d’élégance à l’ensemble.
Passons maintenant à l’intérieur. Là aussi, on a des avis mitigés. L’espace à bord est vraiment généreux, c’est un point fort indéniable. On est quatre adultes, et on est tous très à l’aise. Le coffre aussi est immense, on a pu y caser sans problème toutes nos valises pour les vacances. Concernant les matériaux, on retrouve un peu le même problème qu’à l’extérieur : du plastique, beaucoup de plastique. Certes, il est de bonne qualité, mais on aurait apprécié un peu plus de matériaux nobles, du cuir par exemple, pour justifier le prix. L’assemblage est correct, on n’a pas constaté de grincements ou de bruits parasites, ce qui est plutôt positif. L’ergonomie du tableau de bord est assez intuitive, on s’y est habitué rapidement. L’écran tactile est grand et réactif, le système multimédia est plutôt complet, même si on a parfois rencontré quelques petits bugs. Rien de bien méchant, mais ça reste à signaler. Le confort des sièges est bon, on a fait de longs trajets sans problème. Par contre, le réglage lombaire… on aurait aimé plus de possibilités de réglage. Et enfin, l’insonorisation… elle est correcte, mais on aurait aimé un peu plus de silence à haute vitesse. On entend quand même assez le bruit du moteur et du vent. Voilà, en résumé, l’intérieur est spacieux et fonctionnel, mais la qualité des matériaux et quelques détails pourraient être améliorés.
Alors, on attaque directement avec le groupe motopropulseur du Haval F7. On a beaucoup entendu parler de la fiabilité des moteurs chinois, et honnêtement, c’est un point qui nous a un peu inquiétés au départ. Mais après presque DEUX ANS avec le véhicule, on peut vous dire ce qu’on en pense. Le moteur, un ONE point FIVE litre turbo, est plutôt vif et réactif en ville. On apprécie la souplesse à bas régime, idéale pour les trajets urbains encombrés. Sur autoroute, il se montre un peu moins à l’aise, on sent qu’il faut le pousser un peu plus pour maintenir une vitesse de croisière confortable. La consommation, c’est un point important, et là, on est un peu mitigés. On a constaté une consommation assez variable selon le style de conduite et le type de trajet. En ville, on tourne facilement autour de NINE litres aux CENT kilomètres, alors que sur route, on arrive à descendre vers SEVEN. Ce n’est pas catastrophique, mais on s’attendait à un peu mieux, surtout vu la puissance du moteur. La boîte automatique à DOUBLE embrayage, elle, est un peu plus capricieuse. Parfois, elle est douce et réactive, d’autres fois, on sent des à-coups, surtout à basse vitesse. Rien de dramatique, mais c’est un point à prendre en compte. On a aussi remarqué une légère hésitation à certains moments lors des dépassements, ce qui peut être un peu stressant. Globalement, le groupe motopropulseur est correct pour le prix, mais il n’est pas exempt de défauts.
Passons maintenant au châssis. Là, on est un peu plus mitigés. Le confort est plutôt bon sur les routes bien entretenues. La suspension absorbe correctement les imperfections de la route, et on apprécie le silence de roulement. Par contre, dès que l’on s’aventure sur des routes plus dégradées, ça se gâte un peu. On sent les bosses et les nids-de-poule plus nettement, et le confort diminue sensiblement. La tenue de route est correcte, sans plus. Le Haval F7 n’est pas une voiture sportive, loin de là, mais il reste stable et prévisible dans la plupart des situations. On a cependant remarqué un léger roulis dans les virages pris à vive allure. Le freinage est efficace, mais on aurait apprécié un peu plus de mordant. La direction est assez précise, mais manque un peu de feeling. On a l’impression de conduire une voiture un peu déconnectée de la route. En résumé, le châssis est fonctionnel, mais il ne brille pas par son excellence. Il fait le job, mais on aurait aimé un peu plus de raffinement et de précision. On a constaté aussi une certaine sensibilité au vent latéral, ce qui peut être un peu désagréable sur autoroute. Il faut donc adapter sa conduite en fonction des conditions météorologiques. Globalement, le châssis est un point qui pourrait être amélioré sur les prochaines versions du Haval F7. On espère que le constructeur prendra en compte ces remarques pour les modèles futurs.






